Dr. Ouarda Ferlicot
Psychothérapie et psychanalyse à Nanterre
 
72 rue Maurice Thorez, 92000 Nanterre
 
Disponible aujourd'hui de 8h30 à 20h
 
 

La résistance en psychanalyse chez S. Freud


paysage avec maison et arbre

Qu'est-ce que la résistance en psychanalyse ?

Auto-sabotage, peur de l'échec, peur de réussir, peur de ne pas être à la hauteur, les autres noms de la résistance en psychanalyse

Qu'est-ce qu'une résistance en psychanalyse ? A quoi servent les résistances ? Comment la psychanalyse supprime les résistances ? Pour comprendre les difficultés qui se présentent dans toutes cures psychanalytiques et la raison pour laquelle ce travail prend du temps, lire l'article suivant.

Chez S. Freud, la résistance en psychanalyse est définie comme tout ce qui entrave l’avancée du travail thérapeutique de la cure. Dans les Études sur l’hystérie (1895), l’auteur fait état d’une difficulté pour les patientes hystériques à se remémorer ou à dire les souvenirs pénibles et douloureux.

C’est dans Inhibition, symptôme et angoisse (1926) que S. Freud distingue cinq formes de résistance : le refoulement, la résistance au transfert et le bénéfice secondaire de la maladie, toutes les trois rattachées au moi ; la résistance à l’inconscient ou résistance au ça ; enfin la plus redoutable, la résistance du surmoi qui dérive de la culpabilité inconsciente et du besoin de punition. 

Cette résistance est la plus tenace puisqu'elle se traduit par la peur de la guérison. Cela paraît insensé et pourtant, en s'approchant de la guérison, certains patient la refuse parce qu'il pense qu'il ne la mérite pas. Il s'agit alors de perpétuer le cycle du sabotage et de la punition par culpabilité en répétant les mêmes schémas.

plage avec rocher

La résistance au changement : un frein à la cure

Cette résistance du surmoi est à la source de nombreux échecs thérapeutiques ce que S. Freud à appeler la réaction thérapeutique négative. Alors que le travail avance et produit des effets allant dans le sens d’une amélioration, se produit une rechute, une régression, une aggravation des symptômes chez le patient.

Cette réaction met en évidence la culpabilité inconsciente qui œuvre constamment pour punir le moi de ses réussites et accroche le malade à sa maladie - Le moi et le ça, (1923).

Face à cette résistance qui s’oppose à la guérison, tout le travail psychanalytique consistera à mettre au jour les fondements inconscients refoulé qui nourrisse cette culpabilité pour y venir à bout et rendre possible l'influence du traitement psychique de la cure. Il s'agit d'un travail de longue haleine.

Ainsi le travail sur les résistances constitue le but de toute psychanalyse. En utilisant les moyens de résistance à sa disposition, c’est au changement que le patient ou le psychanalysant s’oppose. C’est tout le paradoxe d’une psychanalyse où l’on vient demander au psychanalyste de nous débarrasser de nos symptômes qui font souffrir mais dès que cela change le patient repousse son avancée.

Cliniquement cela peut se traduire par le fait de ne pas venir aux séances ; arriver en retard à ses séance ; attendre la fin de la séance pour annoncer quelque chose d’important ; la peur de réussir ; la peur de faire des choix et de s'engager ; la peur de prendre des décisions ;  oublier le paiement pour des séances ou prendre des décisions importantes sans en parler avec son psychanalyste ou psychothérapeute.

Pour entreprendre un psychanalyse ou une psychothérapie prendre contact avec docteur Ouarda Ferlicot au 06.22.79.39.34.


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