Soigner la dépression chez les jeunes de 15 à 29 ans
Depuis le COVID, de nombreux articles se succèdent pour faire état de la dégradation de la santé mentale des jeunes. Ainsi, nous retrouvons en date du mardi 2 septembre un article du quotidien Le Monde titré « Dépression : un quart des 15-29 ans disent être atteints, selon un sondage ».
Ce chiffre, avancé selon ce sondage, interpelle car il est important. Pourtant l’article signale, que peu de jeunes recours aux soins psychiques en comparaison du pourcentage avancé. Pour cela plusieurs raisons : le manque d’accès aux soins, la longue file d’attente, mais surtout, le manque de moyens financiers pour accéder à des consultations payantes et plus disponibles.
Pourtant, il existe des réponses adaptées devant le malaise et la souffrance des jeunes en augmentation dans notre société et alors que l’année 2025 fait émerger la santé mentale comme Grande Cause nationale en France.
La psychanalyse propose une approche singulière qui vise à traiter la souffrance psychique à sa racine, au-delà du simple traitement des symptômes. De plus, sur le modèle de la clinique de Berlin, ancêtre du centre médico-psychologique (CMP) d’aujourd’hui, Sigmund Freud souhaitait que les moins fortunés accèdent aussi à des consultations de traitement psychothérapeutique gratuitement ou en payant selon leurs moyens.
La Consultation Publique de Psychanalyse à Nanterre
La Consultation Publique de Psychanalyse (CPP) mis en place à Paris par le psychanalyste Fernando de Amorim, s’inscrit dans cette même lignée, à savoir, permettre l’accès à une psychothérapie ou une psychanalyse aux personnes en souffrance en leur permettant de payer selon leurs moyens financiers.
Depuis, de nombreux psychothérapeutes et psychanalyste ont rejoint cette association de psychothérapeutes et de psychanalystes pour proposer ce dispositif de consultation et ainsi éteindre cette proposition à toute l’Île-de-France.
Les jeunes pubères, mais aussi les étudiants et jeunes travailleurs, ne disposant pas encore d’un revenu confortable ou suffisant pour régler les honoraires classiques d’une consultation de psychanalyse peuvent ainsi voir cette possibilité s’ouvrir à eux en acceptant de régler selon leurs moyens.
Là où la gratuité désengage, déresponsabilise et freine la possibilité d’une construction symbolique, le paiement en fonction des moyens responsabilise et engage l’être de manière éthique vis-à-vis de sa parole et de ses actions au quotidien.
