Psychothérapeute en cas de dépression à Courbevoie

Dans l’Antiquité, Hippocrate développe la théorie du déséquilibre des humeurs et évoque la mélancolie comme excès de la bile noire.

Plus tard, au Moyen-Âge et à la Renaissance, la mélancolie est tantôt associée à un déséquilibre des humeurs qui peut être traité par la médecine, tantôt elle est associée à une possession démoniaque.

C’est à partir du XIXe siècle, sous l’influence et le travail des aliénistes, qu’apparaît le terme de dépression. En effet, par leurs études des pathologies mentales, les aliénistes, observent, classent, répertorient les différents symptômes et pathologies. Naissent les premières classifications. Sigmund Freud, brillant médecin et neurologue, inventeur de la psychanalyse, participe de ce travail émergent de classification et établie trois grandes entités que sont les névroses, les psychoses et les perversions. Avec Jacques Lacan, ces entités prennent le nom de structure psychique, soit une manière de lire le monde qui entoure l’être.

À partir des années 50, apparaissent les premiers médicaments qui révolutionnent le traitement de la maladie mentale. Pour quelles raisons ? À cette époque, les traitements brutaux et répressifs des malades mentaux étaient encore d’actualité. Les malades pouvaient finir leur jour enfermé dans des asiles, et les trépanations n’étaient pas rares. Grâce à l’arrivée des neuroleptiques, la camisole est remplacée par la camisole chimique ce qui permet aux malades de quitter progressivement leur enfermement pour une vie à l’extérieur des murs de l’hôpital.

La symptomatologie de la dépression est diverse, variée et peut s’exprimer sous différentes formes. Les troubles de l'humeur sont majoritairement ce qui caractérise la dépression. La forme classique et visible se traduit par une tristesse, une morosité, un pessimiste, des idées noires telles que des pensées suicidaires, une humeur labile, une envie de ne rien faire, une incapacité à sortir de chez, parfois même de son lit, une absence de projection dans l’avenir, une fatigue à la physique et psychique, des troubles du sommeil, une perte d’intérêt pour les choses, même celles qui procuraient du plaisir, un désinvestissement de la vie sociale et professionnelle.

De tels symptômes doivent alerter et être un motif de consultation vers un psychothérapeute ou un psychanalyste. En effet, le mécanisme dépressif peut progressivement enfermer l’être dans une spirale négative, qui empêche d’en sortir et isole des autres.

Les médicaments tels que les antidépresseurs ou les anxiolytiques, ne sont pas l’unique solution à la dépression pour les personnes en souffrance. Dans la majorité des cas, pris seul, les médicaments n’ont que peu d’effet. En effet, c’est l’association d’une psychothérapie avec une médication qui est reconnue comme efficace et qui offre de meilleures chances de sortir de l’état dépressif. En effet, lors d’une psychothérapie, le travail sur soi permet de repérer les mécanismes de destruction de soi qui affecte l’être pour les désamorcer.

L’agressivité, la haine retournée contre soi sous forme d’un état dépressif, n’est qu’une manifestation d’un conflit latent, inconscient qui peut être mis au jour grâce à une psychothérapie avec psychanalyste.

Séance après séance, le patient retrouve l’envie d’entreprendre, sort de sa tristesse et avance vers un mieux être caractérisé par un retour d’énergie désormais disponible pour la vie.